Samedi 23 septembre
Lever à 11 heures pour rattrapper tout le sommeil dont je manque. Ca fait vraiment du bien. Pendant que Sam et son pote Parshandt s'occupent de la voiture, je travaille un peu, histoire de pouvoir profiter pleinement de la journée de demain, où on est censé aller à Chicago. Mais j'essaie de ne pas me faire trop d'illusions, vu que les plans de Sam ont la facheuse tendance à changer ou à tomber à l'eau, même au dernier moment... Je serais dégoutée si on n'y allait pas... Certes Prashandt est très sympa, mais je suis plus venue pour voir Chicago que pour le voir !!!
Pour le déjeuner (aux alentours de 16h...). Tout frais payés par Prashandt ! Quand j'ai voulu payer ma part, il m'a dit "Non, c'est tout pour moi, je vous invite. Vous avez fait tout le travail en faisant le trajet Houghton - Saint-Joseph." alors que 1/ il nous héberge, et 2/ il donne son ancienne voiture à mon coloc ! Ya des trucs qu'il faut qu'on m'explique des fois ! C'est dans des moments comme ça que je vois comment une culture affecte le comportement.
Parshandt et Sam me disent que je suis tout le temps en train de dire merci. Pour eux, on ne doit dire merci qu'à quelqu'un qu'on ne connait pas. Autrement, c'est normal. Sam ne dit même pas merci pour la voiture ! J'ai essayé d'arrêter de dire merci "tout le temps" (selon eux) mais c'est peine perdue. Je suis désolée mais ça vient tout seul. J'y pense même pas, c'est rentré dans les automatismes.
Cet aprem, Sam a décrété qu'il voulait faire du golf. On a donc été sur un terrain pour tapper quelques balles (je sais pas si on dit comme ça). C'est pas un parc avec 9 ou 18 ou je-ne-sais-combien de trous. Juste un grand terrain bien tondu et bien vert (comme toutes les gazons ici) avec 2 trous. On se met au niveau d'un ligne où il peut y avoir 15 personnes, chacun avec son seau de balles de golf, et on tappe, et on tappe, et on tappe. Enfin personnellement, je passe plus de temps à louper la balle ou a tapper dans le sol ! C'est pas facile de viser !
Voici Parshandt :...Et Sam, mon coloc :
Ce soir, on a été manger à "la baguette de France"! Les deux compères voulaient mon avis sur leur pain. J'avoue que c'est le meilleur de tous ceux que j'ai goûté, mais malgré sa croûte croustillante et son intérieur moelleux, il n'arrive pas à la cheville de nos bonnes baguettes !
En rentrant, petit scéance cinématographique : on a regardé Sleven, un thriller américain, et j'ai RIEN COMPRIS ! J'ai trouvé que les acteurs marmonaient dans leur barbe. Sam et Parshandt ont du tout m'expliquer. Ya des fois comme ça où je me demande si je progresse... Je pense que je ne peux pas faire autrement que m'améliorer, mais je voudrais tout comprendre, dès maintenant... Que ça aille plus vite !
A part ça, la ville de Saint-Joseph est moche ! Enfin, pas le centre, mais autour, c'est tout plat et les maisons ont des couleurs tristounettes. Peut être est ce parce qu'il ne fait pas vraiment beau. Comme toutes les villes américaines, Saint-Joseph est traversée par une autoroute. Ici, la promiscuité avec une voie rapide est un argument de vente. Les américains ne cherchent pas à s'éloigner de ces routes immenses. Bien au contraire. Ils construisent tout autour d'elles.
Lever à 11 heures pour rattrapper tout le sommeil dont je manque. Ca fait vraiment du bien. Pendant que Sam et son pote Parshandt s'occupent de la voiture, je travaille un peu, histoire de pouvoir profiter pleinement de la journée de demain, où on est censé aller à Chicago. Mais j'essaie de ne pas me faire trop d'illusions, vu que les plans de Sam ont la facheuse tendance à changer ou à tomber à l'eau, même au dernier moment... Je serais dégoutée si on n'y allait pas... Certes Prashandt est très sympa, mais je suis plus venue pour voir Chicago que pour le voir !!!
Pour le déjeuner (aux alentours de 16h...). Tout frais payés par Prashandt ! Quand j'ai voulu payer ma part, il m'a dit "Non, c'est tout pour moi, je vous invite. Vous avez fait tout le travail en faisant le trajet Houghton - Saint-Joseph." alors que 1/ il nous héberge, et 2/ il donne son ancienne voiture à mon coloc ! Ya des trucs qu'il faut qu'on m'explique des fois ! C'est dans des moments comme ça que je vois comment une culture affecte le comportement.
Parshandt et Sam me disent que je suis tout le temps en train de dire merci. Pour eux, on ne doit dire merci qu'à quelqu'un qu'on ne connait pas. Autrement, c'est normal. Sam ne dit même pas merci pour la voiture ! J'ai essayé d'arrêter de dire merci "tout le temps" (selon eux) mais c'est peine perdue. Je suis désolée mais ça vient tout seul. J'y pense même pas, c'est rentré dans les automatismes.
Cet aprem, Sam a décrété qu'il voulait faire du golf. On a donc été sur un terrain pour tapper quelques balles (je sais pas si on dit comme ça). C'est pas un parc avec 9 ou 18 ou je-ne-sais-combien de trous. Juste un grand terrain bien tondu et bien vert (comme toutes les gazons ici) avec 2 trous. On se met au niveau d'un ligne où il peut y avoir 15 personnes, chacun avec son seau de balles de golf, et on tappe, et on tappe, et on tappe. Enfin personnellement, je passe plus de temps à louper la balle ou a tapper dans le sol ! C'est pas facile de viser !
Voici Parshandt :...Et Sam, mon coloc :
Ce soir, on a été manger à "la baguette de France"! Les deux compères voulaient mon avis sur leur pain. J'avoue que c'est le meilleur de tous ceux que j'ai goûté, mais malgré sa croûte croustillante et son intérieur moelleux, il n'arrive pas à la cheville de nos bonnes baguettes !
En rentrant, petit scéance cinématographique : on a regardé Sleven, un thriller américain, et j'ai RIEN COMPRIS ! J'ai trouvé que les acteurs marmonaient dans leur barbe. Sam et Parshandt ont du tout m'expliquer. Ya des fois comme ça où je me demande si je progresse... Je pense que je ne peux pas faire autrement que m'améliorer, mais je voudrais tout comprendre, dès maintenant... Que ça aille plus vite !
A part ça, la ville de Saint-Joseph est moche ! Enfin, pas le centre, mais autour, c'est tout plat et les maisons ont des couleurs tristounettes. Peut être est ce parce qu'il ne fait pas vraiment beau. Comme toutes les villes américaines, Saint-Joseph est traversée par une autoroute. Ici, la promiscuité avec une voie rapide est un argument de vente. Les américains ne cherchent pas à s'éloigner de ces routes immenses. Bien au contraire. Ils construisent tout autour d'elles.
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