Thursday, September 07, 2006

Hi every body !

Me voilà à Houghton, petite ville du Michigan que j’ai déjà adoptée. Je suis arrivée mercredi et il s’est passé bcp de choses depuis, mais je vais tenter de vous faire un petit topo.


Mardi 29 Août : Toulouse-Paris-Chicago

Réveil à 7h20 (qui d’ailleurs, n’a pas sonné...).
C’est le grand jour. Je m’envole aujourd’hui même pour les Etats-Unis. Je n’ai pas l’estomac retourné ni la gorge nouée. Je crois que je ne réalise pas ce qu’il m’arrive. Dans peu de temps je serais de l’autre côté de la terre. Pourtant, j’avance sereinement vers l’aéroport de Toulouse avec, à mes côtés, le duo papa-maman, mes deux valises et mon bagage à main.
Tout commence bien : malgré presque 10kg d’excédent bagages, aucune taxe à payer.
10h35-12h05 : Toulouse-Paris. Qq turbulences me forcent à agripper le siège alors que j’essaie désespérément d’oublier ma phobie de l’avion grâce à des mots fléchés... Mais je survis !

A Paris, je retrouve Laurent et Walid, deux insaliens qui seront à MTU aussi cette année.

13h15-15h20 heures locales (théoriquement) : Paris-Chicago.
Trop occupée à profiter de tous les gadgets de l’avion, je n’ai pas du tout eu peur !
On est passé au dessus du Groenland. La côte est très montagneuse et s'effrite, laissant s'éloigner des icebergs. Puis, dès qu'on se retire vers l'intérieur des terres, c'est le désert de neige et c'est tou plat.
=> Vol sans encombres. Mais l’avion a décollé avec une heure de retard qui s’est forcément répercutée à l’arrivée...

CHICAGO ! Nous n’avons encore rien vu de la ville. On sait seulement qu’on est en retard et c’est pour ça qu’on veut sortir de l’aéroport. Il était 16h20 quand l’avion atterrit et notre bus pour Houghton part à 17h25.
17h06 : Nous sommes enfin au début de la file d’attente pour passer les services d’immigration. 17h10 : Laurent et moi sortons des services d’immigration mais Walid a disparu.
17h15 : J’ai récupéré mes valises. Laurent pas.
17h20 : J’ai passé la douane et j’attends sur le parvis de l’aéroport pour avoir un taxi.
17h28 : Laurent me rejoins, pile au moment où j’ai un taxi. Nous partons direction l’arrêt de bus, situé à 5minutes de l’aéroport les jours où le trafic est fluide. Comme si nous n’étions pas assez en retard, il pleut et ça bouchonne.
17h40 : Arrivée à l’arrêt de bus. On court partout, espérant attraper le bus jusqu’à ce qu’un homme nous informe que le bus a du retard. Du coup, on l’a eu ! Mais pas de nouvelles de Walid. Il a raté le bus et a probablement du passer la nuit a Chicago ($80 minimum la nuit d’hôtel réservée à l’avance...).

18h20-7h15 : Chicago-Houghton.
Dans le bus, je suis comme une enfant. Je regarde à travers la vitre et m’étonne de tout. Je pensais que l’Amérique que l’on voit dans les films était l’Amérique riche, ou du moins pas celle que l’on voit dans la vie de tous les jours en y habitant. Je me suis trompée.
Ces films décrivent parfaitement les Etats-Unis ! Je retrouve tous les stéréotypes, que ce soit au niveau des maisons, des voitures, des gens ou de la nourriture.
Les voitures sont toutes énooormes. En une heure, on a du voir une dizaine de limousines. Les camions sont géants, les voitures immenses, tout est démesuré. Pas de Clio, de Twingo ou de 206, seulement de grosses voitures, des 4x4 (qui peuvent être surélevés, comme s’ils n’étaient pas déjà assez hauts), et des tonnes de "trucks", ces sortes de 4x4 deux-places avec une plateforme à l’arrière.

Chaque bâtiment est séparé de son voisin par plusieurs centaines de mètres. C’est pour ça qu’on dit qu’il faut une voiture aux Etats-Unis. Même les centres commerciaux ne sont pas vraiment des centres, puisqu’il faut reprendre la voiture pour aller d’un magasin à son voisin.
Le drapeau américain flotte sur beaucoup de maisons. Par contre, pas de buildings en vue. Nous ne sommes pas passés de ce côté-là de Chicago.

J’ai fait une partie du trajet de bus à côté d’un prisonnier (pour trafic d’armes) qui faisait un transfert vers une maison d’incarcération à Milwaukee. 12 ans de prison derrière lui, 5 mois restants... Après quoi, on a eu un raver délirant, paré de dizaines de bracelets et colliers en plastique façon petite fille d’école primaire, ou presque.

J'ai goûté mon premier hamburger américain en sachet. J'ai été agréablement suprise !

Je me suis finalement écroulée apès une journée de 22h sans dormir ! Mais il était seulement 21h aux Etats-Unis.

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